Un cadre professionnel difficile à vivre pour les homosexuels
Bien que l’homosexualité soit plus facilement acceptée dans certains milieux professionnels, cela peut rapidement tourner au cauchemar dans d’autres cas. En effet, certaines personnes homosexuelles n’hésitent pas à se cacher, évoquant parfois une vie personnelle loin de la réalité. En choisissant de s’assumer complètement, certains homosexuels prennent parfois le risque de se mettre à dos leurs collègues, à travers des remarques parfois homophobes…
Des formes d’homophobie de plus en plus nombreuses
Ainsi, on constate que l’homophobie dans le cadre professionnel peut se matérialiser dans de nombreuses façons. Dans les cas les plus extrêmes, certains employeurs peu scrupuleux n’hésitent pas à licencier des salariés qui auraient osé faire leur coming-out du jour au lendemain. Dans d’autres cas, certains témoignages évoquent le fait qu’ils n’ont plus accès aux évolutions salariales et professionnelles auxquelles ils pourraient prétendre. Une mise au placard dont il est difficile de sortir une fois qu’elle rentre dans les habitudes de celles et ceux qui en sont les victimes. Par la même occasion, le harcèlement verbal et physique peut lui aussi être bien plus courant qu’on ne le croit.
Alors que certains agresseurs peuvent parfois se cacher derrière un ton humoristique, en tant que victime, vous ne voyez pas forcément les choses de la même manière. Dans ces cas de figure, outre le fait que certains homosexuels préfèrent assumer leurs choix jusqu’au bout et se défendre par leurs propres moyens, un soutien de la part d’un coach est toujours le bienvenu…
Des lois à connaître en tant que victime d’homophobie au travail
Bien que ces dernières soient considérées comme trop récentes par les principaux concernés, il est important de noter qu’il existe bien certaines lois si vous êtes victime d’homophobie au travail. Si ces dernières ne sont pas toujours bien connues par le grand public, les professionnels qui défendent les droits des homosexuels savent parfaitement comment y recourir. Ainsi, l’Article 1 de la loi n° 2008-496 du 27 mai 2008, qui évoque la discrimination directe et indirecte, est rendu applicable grâce à l’article L.1132-1 du Code du travail, mais aussi par un article plus ancien, à savoir l’article 6 de la loi du 13 juillet 1983.
La discrimination directe
Concrètement, la discrimination directe peut être évoquée dans le cas où un salarié dispose d’un traitement peu favorable à ce qu’il peut attendre. En d’autres termes, on dit que la discrimination est directe quand celle-ci n’est pas cachée par un autre motif.
La discrimination indirecte
La discrimination indirecte peut être plus compliquée à mettre en avant, notamment parce qu’elle est le sujet de certaines interprétations dans le cadre professionnel. Ainsi, si une décision ou un résultat a pour conséquence un caractère discriminatoire (homophobe ou non), cela peut constituer un motif de discrimination indirecte.
Dans ces deux cas, que vous soyez victime de discrimination directe ou indirecte, il est toujours recommandé de faire appel à un professionnel pour faire valoir vos droits, comme un coach spécialisé. En effet, les auteurs d’une telle discrimination encourent jusqu’à trois ans de prison, et d’une amende de 45 000 euros au total, comme le précise l’article 225-2 du Code pénal. Il est à noter que, dans un cadre public, les sanctions sont encore plus conséquentes…
Des droits dont vous disposez en tant que victime
Si vous êtes victime d’homophobie au travail, il est vivement recommandé de prendre vos dispositions sans plus attendre. En effet, il est important de prendre contact au plus tôt avec toutes les personnes à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise, comme les représentants du personnel, la médecine du travail, les Prud’hommes, mais également toutes les associations et organisations locales susceptibles de vous accompagner. Bien que ces droits peuvent paraître assez légers, ils peuvent conduire à des sanctions lourdes pour les personnes concernées.