Le 1er décembre aura lieu la Journée mondiale contre le SIDA. Cette journée, organisée dans le monde entier, est le cadre de différentes manifestations de soutien aux personnes vivant avec le VIH et aux victimes de cette maladie. Tous les ans, le thème particulier diffère. Mais ce n’est pas une journée comme les autres. Il est en effet important de participer. Cet événement doit compter pour tous afin de participer à la lutte contre le sida efficacement.
Le sida aujourd’hui
Cette maladie, qui a longtemps été considérée comme un véritable fléau, est aujourd’hui devenue une maladie comme une autre contre laquelle on ne fait pas d’effort pour l’éviter. Les jeunes ont, en effet, maintenant un rapport au risque peu élevé. De nombreuses incompréhensions et idées fausses restent présentes. Plusieurs raisons à cela : diminution du sentiment d’urgence, peu d’occasions d’en parler, autres sujets liés à la sexualité plus visibles…
Plus de 55 % des jeunes de 15 à 24 ans pensent que l’épidémie est contenue. 37 % pensent qu’il existe un vaccin préventif, et 35 % un traitement curatif. On a donc pu constater un niveau de connaissance faible face au VIH. Mais l’intérêt face à cette maladie reste constant. Pour s’en protéger, on pense immédiatement préservatif (même si celui-ci est de moins en moins utilisé). On oublie, dans ce domaine, le dépistage, une autre façon efficace de se protéger, et cela peut être dangereux.
Il est donc important de revoir ces bases pour une lutte efficace contre le sida. Et la Journée mondiale contre le SIDA est indispensable pour en apprendre plus sur le VIH. C’est en effet une journée qui met en avant de nombreux événements de sensibilisation. Durant cette journée particulière, on met à l’honneur le ruban rouge, devenu un signe de reconnaissance, de soutien et de solidarité. C’est aussi l’occasion de rencontrer et d’écouter des personnes vivant avec le VIH. Un état des lieux est présenté. C’est aussi l’occasion de découvrir des organisations impliquées dans la lutte contre le sida. Ces organisations réalisent, en outre des collectes pour récolter des fonds et aider la recherche à avancer, mais aussi aider les personnes concernées.
Il est donc important de penser à cette journée.
Les actions de la journée mondiale contre le SIDA
Plusieurs actions sont mises en avant par cette journée. C’est ainsi le cas de la prévention, dans les établissements scolaires notamment. Cette journée est d’ailleurs à l’origine de la présence de distributeurs de préservatifs dans les lycées. De même avec les différentes sources indispensables pour la lutte contre le VIH : structures locales d’information, centres de diagnostics…
C’est aussi l’occasion de parler (et écouter) avec des personnes ayant le VIH. Il sera ainsi possible de mieux comprendre leur quotidien et de savoir comment la maladie est intervenue dans leur vie. Rappelons que trois modes de transmission sont possibles : la voie sexuelle, la voie sanguine et de la mère à l’enfant. Rien d’autre.
Dans le monde, plus de 7 millions de personnes vivent avec le VIH, dont 173 000 en France. Il ne faut pas oublier toutes les personnes qui ne savent pas qu’elles sont atteintes. Et cela concerne beaucoup de personnes. Or savoir que l’on est atteint est particulièrement utile. C’est en effet indispensable pour commencer le plus tôt possible le traitement, éviter de mettre en danger d’autres personnes et être accompagné efficacement par le corps médical.
Lors de cette journée, on apprendra ainsi à reconnaître les symptômes, ce qui permet de réagir plus rapidement et de commencer la prise de médicaments antirétroviraux et la trithérapie tôt.
Se mobiliser lors de la journée mondiale contre le SIDA
Cette journée est avant tout un moment durant lequel on peut parler du VIH : en apprendre plus sur la transmission, le quotidien des personnes touchées, la recherche médicale, les résultats de celle-ci… Cela sera une aide précieuse pour les personnes séropositives de savoir qu’elles ne sont pas seules. C’est aussi une façon de mieux comprendre comment optimiser la lutte contre le sida.
À ce jour, 80 % de la population française se dit être bien informée sur le VIH. Toutefois, 60 % des personnes pensent que les traitements de prévention n’existent pas. 47 % pensent que les traitements empêchant la transmission n’existent pas. L’information doit donc se développer et c’est le but de cette journée.
Participer à cette journée est donc important. Vous pourrez ainsi en apprendre beaucoup plus et effacer vos hésitations ou vos questions sur le sujet. Lors de cette journée particulière seront présentées des informations sur la diversité et la complémentarité des outils de protection et de dépistage.
Et même si l’on parle beaucoup moins du sida que dans les années 1980, la maladie reste présente et touche de nombreuses personnes qui n’ont pas « fait attention ». Il ne faut donc pas l’oublier, et participer à cette journée est une excellente occasion de prendre conscience que le risque est toujours présent et apprendre à mieux l’éviter.